Après avoir été absorbée par Gone Girl il y a quelques semaines, je ne me voyais pas subir à nouveau les transports sans être plongée au coeur d’une histoire, attachée à des personnages, dans un univers différent et intriguant.
Alors dès la fin de ce livre qui m’avait vraiment captivé, je me suis sentie un peu vide et surtout les temps de transport m’ont paru tellement tristes et longs que je suis partie à la recherche d’une nouvelle histoire qui me ferait le même effet. Pas évident de trouver un livre addictif et attachant après une histoire comme Gone Girl.
Et pourtant, en ce moment même où j’écris ces lignes, je ressens encore plus cette sensation de manque et je suis limite un peu triste! (J’ai di limite hein… Obsessionnelle oui mais pas folle non plus!)
Je viens de terminer The Casual Vacancy, l’une des plus jolies histoires que j’ai lu depuis bien longtemps! Histoires au pluriel parce que le livre lui même est une histoire de plusieurs vies qui se croisent.
Reprenons depuis le début. Au tout début de sa sortie, il y a 1 ou 2 ans, j’avais lu le résumé et n’avais pas vraiment été attiré. Il faut dire que je fais partie de cette espèce rare qui n’est pas spécialement fan d’Harry Potter.. Je ne déteste pas, j’ai bien aimé les 3 premiers livres… Et puis je me suis lassée. C’est comme ça, les histoires de magicien et toutes les histoires surréalistes, c’est pas trop mon truc. Et puis récemment, j’ai retenté de lire le résumé de The Casual Vacancy, et ce qui m’a interpellé, c’est une critique d’un célèbre journal anglais qui avait trouvé que c’était une belle vision de la société anglaise. Alors intriguée par cette histoire et intéressée par une vision de la société de mon nouveau pays, je me suis laissée tenter!
Dès les premières pages, les description du cadre, des lieux et des personnages sont d’une telle finesse et d’un tel réalisme que je m’y suis plongée très facilement. Bingo! Tout ce que j’adore.
Une intrigue qui démarre dès le début, le maire d’une petite ville décède brutalement, et va laisser un sacré bazar derrière lui, entre ceux qui jouent les tristes mais que ça arrange bien et ceux qui voient leur monde s’écrouler…
Sans trop dévoiler ce qu’il s’y passe, ce que j’ai vraiment aimé, c’est cette espèce d’objectivité sur la vie et le destin des uns et des autres, les descriptions plus ou moins élogieuses des personnages selon leur situation dans cette mini société vraiment British. Le tea time, références à la famille royale, la politesse anglaise… Les petites touches de culture anglaise sont bien présentes tout au long du livre. D’ailleurs parfois, en lisant dans le métro, j’avais l’impression de lire à travers les pensées de certains des passagers qui me rappelaient les personnages du livre.
J’ai lu de nombreuses assez négatives sur amazon (la plupart sont quand même excellentes je rassure ceux qui sont tentés par ce livre), et notamment de gens ayant été choqués par la négativité et la haine qui se dégagent des personnages, qui au contraire m’ont tous paru sympathiques, à leur manière, et selon les situations un peu comme dans la vie. Bien sûr il y en a certains à qui l’on s’attache plus que d’autres, mais finalement, chacun a son histoire, ses raisons d’être et chacun fait les choses du mieux qu’il peut.
J K Rowling a un style très agréable à lire, détaillé juste comme il faut, un peu cru parfois, ce qui rend certaines situations vraiment réalistes.
Un livre difficile à lâcher et une histoire que j’aurais aimé encore plus longue…