Je n’ai jamais parlé du London high par ici. Une expression totalement inventée, totalement à l’image des sensations que provoquent cette ville après chacun de mes retours dans la capitale. Une montée d’énergie, une vibration créative, un regain de clarté. Un énorme “high” qui dure plusieurs jours après chaque retour à Londres. Tout va mieux. Je revis.
Et contrairement aux retours de vacances ou d’un week-end cosy après lequel il est dur de retrouver la réalité, c’est l’inverse qui se produit. Je suis sur un élan de vie. Une lancée. Une confiance en moi rétablie. Une énergie décuplée. Mon cerveau est en état de bonne dopamine qui dure. Comme si Londres me recablait en mode “Londonienne dynamique qui va de l’avant”. Quelque chose que j’ai souvent la sensation d’avoir perdu en vivant dans le sud de la France. C’est ok, je le sais et ça fait partie du package du retour en France. Mais que c’est bon de le retrouver.
Pourtant, je dois avouer que très souvent, j’ai une flemme royale d’aller à Londres. Ma vie s’est apaisée, et l’idée de prendre l’avion, retrouver les aéroports gigantesques, perdre quelques degrés, potentiellement ne pas voir le soleil quelques jours, et retrouver la foule des transports, franchement, ça ne me donne pas du tout envie. Mais je sais que ça me fera du bien, et j’ai toujours cette sensation de normalité d’aller à Londres, comme si c’était devenu une partie intégrante de mes routines bien-être, et puis bien sûr, j’ai beaucoup trop envie de voir mes amis. Ceux qu’on se fait durant sa vie d’expat et qui sont vraiment “my people” comme on dit.
Alors j’y vais. Et bien sûr, je me fais toujours immédiatement happer par la sensation si familière d’être à la maison. Parfois ça commence depuis le ciel quand on survole Brighton ou Londres par ciel découvert, parfois c’est en retrouvant les couloirs familiers d’un aéroport, parfois en apercevant la skyline londonienne qui s’approche.
C’est le début du London high qui s’installe.
Alors récemment, et maintenant que je suis officiellement Naturopathe accréditée et que je comprends encore mieux comment le cerveau fonctionne, il ne fait aucun doute à mes yeux que retourner à Londres régulièrement, c’est une forme de thérapie. Je crois même que c’est ma meilleure thérapie, et un pilier de mon équilibre.
Chaque séjour est un concentré de “petites joies de la vie londonienne”: Un boost de vie sociale, du temps de qualité passé avec des amis proches que je vois moins souvent, retrouver mes bonnes adresses à Londres que j’adore, flâner dans les quartiers aux airs de villages, mais aussi entre les immenses tours de la city, et de temps en temps, quelques petites escapades dans des hôtels à Londres qui me permettent aussi de vivre Londres sous des angles qui me faisaient rêver quand j’y vivais.
C’est ironique. Je suis rentrée vivre dans le sud de la France en quête de slow living. Pour aller plus loin dans ma démarche bien-être et me sentir plus alignée. Et voilà que c’est à Londres que je vais me ressourcer pour trouver un équilibre dans cette “slow life”.